Benjamin Griveaux, candidat à la mairie de Paris investi par La République en marche, s'est dit mardi convaincu de "finir rassemblés" avec Cédric Villani, qui devrait annoncer mercredi sa candidature dissidente. "J'aurais préféré que Cédric Villani respecte l'engagement qu'il avait pris et s'engage à nos côtés, c'est évident", a de nouveau regretté Benjamin Griveaux sur LCI.
"Ma conviction, c'est qu'il le fera dans les semaines ou les mois qui viennent et que, à l'issue de cette campagne ou pendant cette campagne, nous saurons trouver les voies et le chemin du rassemblement", a-t-il expliqué. Selon lui, "c'est aussi le message que Cédric Villani a adressé hier au président de la République lorsqu'il dit : il n'y a pas de défiance, ni personnelle, ni vis-à-vis du mouvement". "S'il n'y a pas de défiance, ça veut dire qu'on peut retrouver le chemin de la confiance", a estimé le député de Paris.
Un rassemblement nécessaire
"Ma conviction, c'est que nous finirons rassemblés", a-t-il insisté, en arguant que l'adversaire de Villani, comme le sien, c'est la maire sortante Anne Hidalgo. "Je souhaite pouvoir rassembler les hommes et les femmes de bonne volonté, je crois qu'il en est un, et je n'aurai de cesse de faire ce rassemblement", a-t-il ajouté.
"Je ne demande pas qu'on exclue Cédric Villani, pour une raison simple : je crois que ça n'est pas la bonne manière de faire que de caporaliser la pensée, ça n'est pas la culture d'En marche", a-t-il argumenté. "Cédric Villani a informé le président de la République et le Premier ministre qu'il ferait une déclaration aux Parisiennes et Parisiens ce mercredi 4 septembre à 19 heures et que sa décision n'était en aucun cas un acte de défiance vis-à-vis de leur action", a déclaré lundi à l'AFP Baptiste Fournier, directeur de campagne de M. Villani pour l'investiture en marche.
Cédric Villani aux manettes de la campagne de LREM
Benjamin Griveaux, choisi à l'unanimité par les membres de la Commission nationale d'investiture en juillet pour représenter LREM en mars 2020, a proposé à Cédric Villani de "copiloter" la campagne du parti présidentiel, "à la fois sur le fond et sur l'incarnation". Mais le député de l'Essonne, dont la possible candidature "alternative" agite la Macronie depuis des semaines, a décliné la proposition.