Alors que François Fillon et Marine Le Pen sont rattrapés par les affaires, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education, a déploré mercredi, au micro d'Europe 1, le climat qui règne sur la campagne présidentielle.
La faute aux affaires."Cette campagne présidentielle ne ressemble à rien, dans le sens où la couverture médiatique nous fait passer à côté de l’essentiel. C’est la responsabilité des affaires. Ce serait mieux d’avoir des candidats honnêtes. Ce serait plus simple pour parler du fond des projets", a voulu dénoncer Najat Vallaud-Belkacem.
"On parle dans le vide". "Mais c’est aussi la responsabilité de certains autres candidats qui ne dévoilent pas leur projet et dont on ne sait rien", a aussi pointé la ministre, reprochant à certains prétendants d’empêcher le débat d'idées en gardant le silence sur leur projet. "On parle dans le vide depuis des semaines et des semaines", estime Najat Vallaud-Belkacem qui évoque notamment le cas d’Emmanuel Macron, dévoilant son programme au compte-goutte, et qui doit révéler jeudi son "contrat avec la nation".