Le Premier ministre Edouard Philippe a condamné fermement jeudi les violences qui ont secoué le quartier du Breil à Nantes après le décès d'un jeune homme tué par un policier, et promis "la plus grande transparence sur les circonstances" de cette mort, à l'issue de l'enquête en cours.
Il a exprimé sa "condamnation la plus ferme sur ces agissements et cette violence", en précisant que 19 interpellations avaient eu lieu "la nuit dernière" et que 11 gardes à vue étaient "en cours". "Nous serons évidemment exigeants (...) pour que toute la lumière soit faite dans la plus grande transparence sur les circonstances" dans lesquelles le jeune homme est mort, a-t-il ajouté.
Pour Corbière, il faut des "moyens supplémentaires" pour la police. Pour Alexis Corbière, il faut des "moyens supplémentaires" pour la police. Le député la France Insoumise estime également que les méthodes de travail des forces de l'ordre doivent être revues pour rétablir "la confiance avec la population". "Souvent des habitants des quartiers qui ont un rapport difficile à la police", estime Alexis Corbière. "Elle fait un travail très délicat aussi la police, elle est indispensable", a poursuivi le député, "mais il y a beaucoup de témoignages et même de réalités qui montrent qu'il y a parfois un rapport brutal vis-à-vis de la population".
Laurent Wauquiez demande une "présomption de défense". De son côté, le président des Républicains Laurent Wauquiez a demandé jeudi que soit respectée une "présomption de défense" des forces de l'ordre, après la mort d'un jeune homme tué par un policier à Nantes, souhaitant "qu'au moins on laisse l'enquête se dérouler". "Moi, entre d'un côté un malfaiteur, poursuivi pour trafic de stupéfiant, et de l'autre côté les forces de police, je demande que la présomption d'innocence soit du côté des forces de l'ordre", a-t-il déclaré sur Cnews. Il a également reproché au gouvernement de "ne rien avoir fait depuis un an" pour donner aux policiers les moyens supplémentaires dont ils auraient besoin, malgré leur "cri d'alerte", et a estimé qu'"on assiste à une déliquescence de l'autorité et de l'ordre régalien, parce qu'on ne défend pas suffisamment nos forces de l'ordre".