Le Front national est déjà en campagne contre le Parti socialiste et son candidat désigné à la présidentielle, Benoît Hamon. Nicolas Bay, secrétaire général du FN, invité dimanche sur Europe 1, a d'abord attaqué les primaires sur le principe : "Ces primaires sont contraires à l'esprit des institutions. Ce sont des candidats par défaut."
Avant de reprocher au candidat PS ses prétendus accommodements avec l'intégrisme religieux : "Manuel Valls souhaitait maintenir un minimum de défense des valeurs républicaines, alors que Benoît Hamon est celui qui veut renoncer aux valeurs républicaines. C'est le candidat de l'islamisme et du communautarisme."
"Le Parti socialiste s'est détourné du peuple". Nicolas Bay a appuyé son argumentaire sur la présence d'Alexis Bachelay, député socialiste, à une réunion du CCIF (Collectif contre l'islamophobie en France), en janvier : "C'est très préoccupant. Cela montre que le Parti socialiste s'est détourné du peuple", a-t-il accusé.
Richard Ferrand défend Benoît Hamon. Il a ensuite été interpellé par Richard Ferrand, Secrétaire général d’En Marche, qui l'a accusé de "travestir la vérité à l'égard de républicains qui se présentent contre vous. C'est indigne", s'est emporté le proche d'Emmanuel Macron, rejoint par Marie-Noëlle Lienemann, soutien de Benoît Hamon.