Quelques jours après sa démission, Nicolas Hulot se livre sur son état d'esprit. "J'espère que ma démission ne sera pas vaine, qu'elle provoque un sursaut dans la société. D'ailleurs j'ai l'impression qu'elle provoque un sursaut. Rien que pour ça ça vaut le coup", a-t-il déclaré lundi soir, à la sortie d'un train à la gare Montparnasse de Paris, au micro d'Europe 1.
"(J'espère) que tout le monde tire les leçons de ce qu'il s'est passé. Qu'on change l'organisation pour être plus opérationnel et plus efficace, et pas qu'au gouvernement. Il faut que tout le monde prenne sa part dans un enjeu qui est compliqué et qui mérite l'engagement de chacun", a-t-il ajouté.
Il ne souhaite "que du bonheur" à son successeur. Nicolas Hulot avait déjà livré quelques mots un peu plus tôt, en fin d'après-midi, sur le quai de la gare de Saint-Malo. "Cœur triste, esprit léger et conscience tranquille", avait assuré l'ancien ministre, interrogé par BFMTV. "Le week-end n'a pas été trop agité, puisque tout s'est arrêté d'un coup. Je lâcherai prise une fois qu'on aura fait la passation", a-t-il poursuivi, alors que le nom de son successeur devrait être connu dans les prochaines heures.
A la question de savoir ce qu'il souhaitait à son successeur, Nicolas Hulot a répondu : "Que du bonheur". Et a-t-il une idée de celui ou celle qui prendra sa suite ? "Ce n'est plus de ma responsabilité", a-t-il conclu.