Emmanuel Macron a souligné lundi sa volonté de poursuivre la "recomposition politique" ouverte en France par son élection, à la lumière de la nomination de son Premier ministre Edouard Philippe qui se revendique "de droite".
"La recomposition politique que j'ai entamée depuis plusieurs mois et qui a conduit à mon élection se poursuit et se fera dans le cadre de mon élection présidentielle et de ce que le peuple français à voulu, ni plus ni moins", a déclaré à Berlin le chef de l'Etat français, en réponse à une question sur le signal donné par la nomination de son chef de gouvernement.
Édouard Philippe, première carte de sa "recomposition." Il répondait ainsi brièvement lors d'une conférence de presse conjointe avec la chancelière allemande Angela Merkel à une question sur le signal donné par la nomination de son chef de gouvernement. "Nous prendrons dorénavant la discipline, à l'étranger, de ne pas parler de politique française", a-t-il cependant averti à l'adresse des journalistes.
Au lendemain de son investiture, Emmanuel Macron a abattu lundi la première carte de sa "recomposition politique" en nommant à Matignon le député-maire (Les Républicains) du Havre Édouard Philippe, proche d'Alain Juppé.