"Incontestable". Pour Manuel Valls, "Il ne peut pas y avoir de contestation" sur le "verdict" de la consultation locale sur le projet de transfert de l'aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes en Loire-Atlantique. Le "oui" à l'aéroport Notre-Dame-des-Landes l'a emporté dimanche, lors d'un référendum organisé en Loire-Atlantique. Je vois que certains des opposants au projet acceptent le verdict. Je m'étonne que d'autres le contestent", a affirmé le Premier ministre lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
"Les choses sont claires". "Par le débat qui a eu lieu, la qualité des documents adressés aux électeurs, la haute conscience civique des habitants de ce département, par la participation et bien sûr le résultat, les choses sont désormais très claires", a estimé le Premier ministre.
Les travaux dès l'automne. "Donc à partir de ce moment-là, et en respectant bien sûr l'ensemble des procédures européennes et nationales", les travaux vont pouvoir commencer cet automne", a-t-il réaffirmé.
Si l'écologiste Nicolas Hulot et sa fondation ont par exemple "pris acte" du "vote démocratique", des ONG environnementales comme France nature environnement (FNE) ont déploré un exercice de "pseudo démocratie participative".
Un nouveau rassemblement des opposants. Le "oui" à l'aéroport l'a emporté mais tout reste à faire sur place, entre l'évacuation des occupants illégaux et le lancement des travaux, contre lesquels les opposants restent mobilisés. Un rassemblement est prévu à Notre-Dame des Landes les 8, 9 et 10 juillet prochains. Le Premier ministre, interrogé par le député Les Républicains de Loire-Atlantique Christophe Priou, a de nouveau jugé "intolérable" que les terrains du futur aéroport soient occupés par des opposants, assurant qu'il n'y aurait "aucune concession à la violence".