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M.B.
Yannick Jadot, candidat à la présidentielle pour Europe Ecologie-Les Verts, s'est félicité vendredi sur Europe 1 de la décision du gouvernement de ne pas entamer l'évacuation de la ZAD de Notre-Dames-des-Landes. 
INTERVIEW

Une "première étape de lucidité" qui "doit en ouvrir une autre". Voilà comment Yannick Jadot, candidat à la présidentielle pour EELV, a qualifié la décision du gouvernement de ne pas évacuer la ZAD de Notre-Dames-des-Landes avant la fin du quinquennat. Selon lui, il faut désormais faire preuve "de bon sens". 

Abroger la déclaration d'utilité publique. "Le bon sens, c'est d'étudier l'optimisation de l'aéroport [déjà existant, de Nantes Atlantique] et de ne pas détruire 1.600 hectares de biodiversité, de terres agricoles essentielles pour la région", a-t-il expliqué. "On est dans un moment où envoyer 17 compagnies de gendarmes mobiles n'est pas l'enjeu de la sécurité." Selon Yannick Jadot, l'important est désormais "d'abroger la déclaration d'utilité publique" de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, dont la validité ne court de toute façon que jusqu'à début 2017. 

Référendum biaisé. Yannick Jadot a également rejeté l'argument selon lequel il fallait respecter le résultat du référendum, lors duquel la majorité des votants s'était prononcée pour la construction de l'aéroport. "Ce projet de consultation locale avait été rejeté par toutes les parties prenantes tellement cette consultation avait été biaisée."