À chaque jour, son départ. Véronique Massoneau, députée écologiste du Nord, annonce rejoindre le parti fondé par François de Rugy et Jean-Vincent Placé, Écologistes !, ce samedi 3 octobre. Un choix expliqué dans une interview relayée sur son site personnel. Comme le révélait Europe 1 le 22 septembre dernier, elle était déjà en négociation pour quitter Europe Écologie - Les Verts et rejoindre le nouveau parti écologiste crée en septembre dernier.
Pourquoi je rejoins @ecologistes_fr. J'explique ce choix politique et personnel dans un entretien à lire ici. http://t.co/N2YDz95kZo
— Véronique Massonneau (@VMassonneau) October 3, 2015
La liste s'allonge. François de Rugy a été le premier à médiatiser son départ, suivi dans la foulée par le sénateur de l'Essonne, Jean-Vincent Placé à la fin du mois d'août. Depuis, la vice-présidente du groupe écolo à l'Assemblée, Barbara Pompili, les a rejoint. D'autres cadres du parti, à l'image du maire de Sevran, Stéphane Gatignon, ont également quitté le parti écologiste en pleine crise.
Une stratégie aux régionales qui divise. En cause, la "dérive gauchiste" du mouvement fondé en 2009, symbolisée par la stratégie du parti aux régionales. Dans certaines régions, telles que le Nord ou le PACA, les militants du parti ont opté pour une alliance avec le Front de gauche. Dans les autres régions, telle que l’Île-de-France, le parti fera campagne de manière autonome, sans accord avec le Parti socialiste. Malgré tout, l'avenir du parti semble assez sombre, en atteste le sondage Odoxa su 2 octobre où 68% des Français pensent que le parti peut imploser.
Lancement officiel de "Écologistes". Jean-Vincent Placé, sénateur de l'Essonne, et François de Rugy, député de Loire-Atlantique, ont officiellement lancé le même jour à Paris leur nouveau parti, Ecologistes!, en présence de la députée. Avant la réunion fondatrice dans une annexe de l'Assemblée nationale, en présence de quelque 350 personnes selon les organisateurs, M. Placé a plaidé pour "une écologie pragmatique, réaliste et positive" confirmant "des discussions dans l'ensemble du pays avec les socialistes" en vue des régionales de décembre.