Dans les minutes qui ont suivi l'annonce de la réélection d'Emmanuel Macron, le scrutin suivant, à savoir les législatives, s'est invité dans toutes les têtes. Eric Zemmour, candidat du parti Reconquête !, a pris la parole pour appeler à l'union du camp des droites pour constituer un groupe des souverainistes à l'Assemblée nationale. Jean-Luc Mélenchon, chef de file de la France Insoumise, a réitéré son appel aux Français à l'élire Premier ministre. Si le Premier ministre n'est pas élu mais nommé, une majorité de l'Union populaire peut imposer une cohabitation à Emmanuel Macron. À Marseille, fief de Jean-Luc Mélenchon, les militants mélenchonistes se mobilisent déjà à plus d'un mois du premier tour de ces législatives.
"On veut une union autour d'un vrai projet de société"
Katya Yacoubi est animatrice de la campagne de l'Union populaire à Marseille. La militante a déjà commencé le travail pour les élections législatives. "Les négociations sont en cours et elles sont bonnes. Vous allez avoir des réponses très rapidement. On peut le faire, on est pour l'union et on l'a toujours été", déclare Katya Yacoubi au micro d'Europe 1.
"On veut une union autour d'un vrai projet de société, un projet de rupture. On ne veut pas une union de la gauche à l'ancienne. Nous avons bâti une maison commune qui s'appelle l'Union populaire et on souhaite l'agrandir, à condition qu'on se mette d'accord sur un nombre de points programmatiques. Sinon, ça ne sert à rien. Si c'est pour sauver des places et ne pas se battre derrière pour un réel projet de société, ça ne sert strictement à rien", poursuit-elle.
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Pour Katya Yacoubi, les autres familles politiques de gauche sont conscientes de l'importance de ce scrutin et vont donc mener les négociations très rapidement.