Valérie Pécresse est revenue sur les mesures économiques phares de son programme ce matin sur Europe 1. Au micro de Sonia Mabrouk, la candidate LR a réitéré sa volonté d'augmenter de 10% les salaires nets pour "redonner de la dignité" aux Français qui travaillent. La président de la région Ile-de-France prône également la défiscalisation des heures supplémentaires, et la mise en place de "réformes puissantes" comme la réforme des retraites.
L'augmentation des salaires, une "priorité absolue"
Valérie Pécresse entend revaloriser le pouvoir d'achat en baissant les cotisations qui pèsent sur les salaires, réduisant ainsi la marge entre le salaire brut et le salaire net. "Nous voulons que les salaires nets soient plus élevés. C'est une priorité absolue", a insisté la candidate LR au micro de Sonia Mabrouk. "On va les augmenter de 10%", promet-elle.
Pour Valérie Pécresse, il faut "que le travail paye plus que l'assistance". C'est pour cette raison qu'elle souhaite augmenter de 10% les salaires, pour toute la chaîne des salaires, et non pas que pour le SMIC, jusqu'à 3.000 euros nets. "Avec cette mesure-là, on redonnera envie aux Français, on leur redonnera leur dignité", assure la candidate LR qui compte également "défiscaliser toutes les heures supplémentaires".
Réformes des retraites et de l'assurance chômage
Valérie Pécresse, qui se présente comme une "dame de faire", insiste sur la nécessité de réformer le pays. "Je ferai la réforme des retraites qu'Emmanuel Macron n'a pas faite", promet-elle. "Cela permettra de revaloriser les petites retraites". La candidate LR souhaite également aller au bout de la réforme de l'assurance chômage. "Quand vous refusez trois fois une proposition de travail, on vous supprime progressivement vos allocations. Si vous gagnez plus de 2.000 euros et que vous avez moins de 50 ans, au bout de six mois, il y a une dégressivité pour vous inciter à retourner au travail".
Valérie Pécresse compte aussi supprimer 200.000 postes de fonctionnaires. En revanche, elle recrutera 50.000 personnes ayant pour missions de "protéger, soigner et éduquer". "Même mes adversaires d'extrême droite reconnaissent que la meilleure pour gérer ce problème, ce serait certainement moi".