Les autorités françaises sont "déterminées" à obtenir la libération de Sophie Pétronin, enlevée au Mali fin 2016, a déclaré mercredi le Quai d'Orsay, en réponse aux critiques de la famille. Le ministère des Affaires étrangères a également indiqué qu'il était en contact permanent le fils de l'otage.
"On sait pertinemment qu'il n'y a rien qui se passe". Âgée de 75 ans, Sophie Pétronin, qui dirigeait une association d'aide aux orphelins, a été enlevée à Gao, au nord du Mali, le 24 décembre 2016, par des hommes armés. Un neveu de Sophie Pétronin a demandé lundi au président Emmanuel Macron "de ne pas laisser mourir (sa) tante là-bas" et de recevoir la famille. "On sait pertinemment qu'il n'y a rien qui se passe", a affirmé Arnaud Granouillac, reprochant à l'Élysée une "fin de non-recevoir" à "nos différentes demandes pour être reçus".
"La situation de Mme Sophie Pétronin est suivie de très près". Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, est "en contact très régulier avec son fils et a également reçu la famille", a répondu la porte-parole du quai. "Celle-ci est en outre en contact étroit avec les services du Quai d'Orsay qui lui apportent tout le soutien possible. Ils ont notamment contribué aux déplacements du fils de Mme Pétronin au Mali et dans la région et l'ont accompagné à plusieurs reprises", a-t-elle poursuivi. "La situation de Mme Sophie Pétronin est suivie de très près par le président de la République", a également souligné la porte-parole.