Même si les ténors du camp présidentiel ont discuté, en début de semaine, de la "stratégie de la campagne" et ont semblé se diriger vers un mot d'ordre "ni RN, ni LFI" au second tour des élections législatives, certains ont déjà fait comprendre que le Rassemblement national ne pouvait pas être un choix. Interrogé, lors de l'émission "Pascal Praud et vous", sur sa consigne de vote dans sa circonscription en cas de second tour opposant le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national, le député Renaissance Benjamin Haddad a répondu que "le programme du Nouveau Front populaire représente une menace claire pour la stabilité".