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Passe d'armes Lecornu-Mélenchon après des frappes françaises contre l'EI en Syrie

Europe 1 avec AFP . 1 min
Sébastien Lecornu a annoncé mardi sur X "des frappes ciblées contre des sites de Daech".
Sébastien Lecornu a annoncé mardi sur X "des frappes ciblées contre des sites de Daech". © AFP

Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a qualifié mercredi d'"irresponsable" un commentaire du leader insoumis Jean-Luc Mélenchon affirmant que "la France bombarde en Syrie", après des frappes françaises contre le groupe Etat islamique (EI).

Sébastien Lecornu avait annoncé mardi sur X "des frappes ciblées contre des sites de Daech" (Etat islamique en arabe) sur le sol syrien, dans le cadre de la coalition antijihadiste internationale, première opération de ce type pour la France depuis deux ans.

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"La France bombarde en Syrie"

Le ministère des Armées avait précisé à l'AFP que des avions de chasse Rafale et des drones Reaper avaient envoyé sept bombes sur deux objectifs militaires de l'EI dans le centre du pays. "La France bombarde en Syrie", a commenté mardi soir, toujours sur X, Jean-Luc Mélenchon. "Sans doute quelqu'un pensera à informer les députés du pourquoi et du comment de cette intervention. Si tel est le bon plaisir du prince", a ironisé le responsable du parti La France insoumise.

Sur X, Sébastien Lecornu a jugé cette déclaration "aussi grave qu'irresponsable", dénonçant "une désinformation politicienne". La France participe au combat contre l'EI, au sein de la coalition internationale "Inherent Resolve", depuis 2014 en Irak et 2015 en Syrie, à travers l'opération Chammal, a-t-il rappelé.

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Le Parlement français a autorisé la prolongation de cette participation le 13 janvier 2015, concernant l'engagement en Irak, et le 25 novembre 2015 pour le territoire syrien, a ajouté le ministre des Armées.

La chute de Bachar al-Assad fait craindre une résurgence des activités de l'EI

La chute de Bachar al-Assad, début décembre, a été provoquée par l'offensive éclair de forces rebelles syriennes, menées par un groupe sunnite radical. Elle entraîne une recomposition totale de la Syrie et fait aussi craindre une résurgence des activités de l'EI, historiquement resté très actif en Irak et en Syrie, même après la fin de son califat (2014-2019).

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Le 8 décembre, le jour où les rebelles syriens ont pris Damas, Washington avait annoncé des frappes sur plus de 75 cibles de l'EI.

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