Valérie Pécresse entame ce mercredi sa deuxième journée en Arménie. La candidate LR à l'élection présidentielle a enchainé mardi les rencontres avec les plus hautes instances du pays et a multiplié les hommages. Elle veut en effet faire de son déplacement celui d’une cheffe d’État et marquer sa différence avec celui d'Éric Zemmour il y a dix jours.
La crédibilité de sa candidature
Quelques heures seulement après avoir atterri, et en n’ayant quasiment pas dormi, Valérie Pécresse a suivi à la lettre un programme très chargé : visite du mémorial du génocide, du cimetière militaire, rencontre avec le président de la République de l'Arménie et le ministre des Affaires étrangères. Autant d’honneurs auxquels n’avait pas eu droit Éric Zemmour, et qui selon Valérie Pécresse, illustrent la crédibilité de sa candidature.
"C’est ma troisième visite en Arménie et aujourd’hui je viens en amie de l’Arménie. C’est peut-être aussi la raison pour laquelle je suis bien reçue. Et pour pouvoir présider la France, il faut avoir construit des relations dans la durée et dans la confiance", a-t-elle affirmé.
Marquer sa solidarité avec les chrétiens d'Orient
La journée de mardi a donc été l’occasion pour elle de marquer une nouvelle fois sa solidarité avec les chrétiens d’Orient. Elle a d’ailleurs échangé une heure avec le chef du culte chrétien arménien, à qui elle a promis son engagement dans la sauvegarde du patrimoine culturel et spirituel du pays.
Le combat de François Fillon pour les chrétiens d’Orient trouve donc écho cinq ans plus tard dans la campagne des candidats à droite. Et sur ce sujet encore, Valérie Pécresse n’entend rien céder à Éric Zemmour.