La vive réaction de Jean-Luc Mélenchon aux perquisitions menées mardi à son domicile et dans des locaux de la France insoumise a soulevé de nombreux commentaires. Fraîchement nommé secrétaire d'Etat auprès de Jean-Michel Blanquer, Gabriel Attal a tenu à rappeler jeudi, au micro d'Audrey Crespo-Mara sur Europe 1, que le député des Bouches-du-Rhône n'était pas au-dessus des lois. "Ce qui m'a choqué, ce sont les discours que j'ai entendu et ce qu'a dit Jean-Luc Mélenchon. On ne peut pas considérer, quand on est élu, que l'on est au-dessus des lois et que l'on est un justiciable au-dessus des autres", a déclaré le benjamin du gouvernement, lui-même ex-député des Hauts-de-Seine.
Deux enquêtes. "Quand je vois l'attitude qui a été celle de Jean-Luc Mélenchon et de ses troupes face à un procureur qui a été physiquement bousculé, je comprends que les policiers aient été présents pour assurer l'ordre", souligne Gabriel Attal.
Le tribun et quelques fidèles, filmés par les équipes de Quotidien, sont apparus lors d'un violent accrochage avec les forces de polices, venues enquêter dans les locaux du siège parisien de FI dans le cadre de deux enquêtes préliminaires, l'une sur les comptes de campagne de la présidentielle, l'autre sur l'affaire des emplois fictifs présumés au Parlement européen.
>> De 7h à 9h, c’est deux heures d’info avec Nikos Aliagas sur Europe 1. Retrouvez le replay ici
L'écharpe de l'élu. "Il a mis son écharpe tricolore - que l'on a en tant qu'élu -, en disant : j'ai mon écharpe vous ne pouvez pas me poursuivre. Comment est-ce que l'on peut dire un truc pareil ?", interroge encore le nouveau membre du gouvernement.