C'est une défaite qui reste encore dans tous les esprits des militants et des cadre de "Reconquête!". Avec seulement 7,07% des voix au premier tour de la présidentielle de 2022, Eric Zemmour n'aura pas réussi à attendre son objectif : devenir le nouveau chef de l'État. Une déception pour Philippe de Villers.
Décalage de la campagne présidentielle
"A partir du moment de l'invasion en Ukraine, le 24 février 2022, la campagne s'est déplacée du grand remplacement vers le grand manquement dans les rayons des supermarchés et de l'essence", estime l'ancien secrétaire d'État à la culture. Un coup dur pour Éric Zemmour qui faisait largement campagne sur le thème de l'immigration.
Mais, l'auteur de "La valse de l’adieu" l'assure : "Depuis la présidentielle, on voit bien qu'Eric Zemmour avait raison, et cela, avant tout le monde". Le fondateur du Puy du Fou se dit marqué notamment par le décalage "de ce qui se passe sur la question du voile dans nos écoles et sur les réseaux sociaux, et le décalage ce qui se passe en Iran".
"C'est quelque chose qui nous détruit"
"En Iran, le voile est un instrument de soumission des femmes à des fins théologiques, et en France, c'est un argument de liberté selon les néo féministes. Et donc ça, c'est quelque chose qui est en train de nous détruire", a-t-il insisté.
Pour autant, pas question de s'attarder plus sur la campagne d'Eric Zemmour. "La campagne est terminée. C'est désormais de la France de demain dont je vous parle", conclut-il.