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Plan de relance de l'UE : le respect de l'Etat de droit parmi les "critères pour libérer les sommes", prévient Thierry Breton

Séverine Mermilliod - Mis à jour le . 1 min

Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur, était l'invité de la matinale d'Europe 1 mercredi. Il a souligné que le respect de l'Etat de droit, qui conditionne l'entrée dans l'Union européenne, faisait partie des "critères pour libérer les sommes" prévues dans le plan de relance des 27.

"Le respect de l’Etat de droit fait partie de nos valeurs fondamentales, on y est extrêmement attentifs et attachés", a rappelé Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur, invité de la matinale d'Europe 1 mercredi matin. Le gigantesque plan de relance de l'Union européenne de 750 milliards d'euros , organisé par les 27 pour faire repartir l'économie après le choc du coronavirus et en partie financé par un endettement commun , pourrait y être conditionné dans le cadre du "semestre européen", a-t-il expliqué.

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"Le semestre européen"

"Cela s’inscrit dans le semestre européen : tous les six mois, on vérifie que les pays respectent un certain nombre de critères au sein de l’Union, notamment l’Etat de droit, pour poursuivre les coopérations européennes. La décision de libérer les sommes très importantes - 750 milliards - à l’issue des plans de relance se fait dans le cadre du semestre européen, et l’ensemble des critères arrêtés pour libérer ces sommes seront pris comme aujourd'hui", a-t-il insisté. Le respect de l'Etat de droit en faisant donc partie.

La Pologne et la Hongrie écartées ?

Des pays pourraient-ils alors être écartés de ces aides européennes ? "Tous ceux qui ont des manquements... On y sera très attentifs, mais je pense que les choses vont sans doute bien se passer" pour les Etats, assure le commissaire européen, qui confie toutefois que des "discussions" sont en cours "avec certains pays", dont la Hongrie "mais également d’autres".