Les affaires continuent de polluer la campagne. Emmanuel Macron, qui était samedi en meeting en Haute-Vienne, a une nouvelle fois attaqué François Fillon, le candidat de la droite englué dans une affaire d’emploi supposé fictif, mais aussi Marine Le Pen, la candidate du FN, qui a notamment refusé de donner suite à la convocation des enquêteurs dans l’affaire des assistants parlementaires FN employés au parlement européen.
Dépasser les polémiques. "Ne cédez rien aux polémiques du moment, parce que d’autres jouent. Ils jouent avec la peur, ils jouent avec l’état du pays", a déclaré le fondateur d’En marche ! qui, la semaine dernière, a lui-même suscité la controverse après ses déclarations sur la colonisation et le Mariage pour tous, et veut désormais relancer sa campagne.
"Le garant de nos institutions". "Nous sommes à quelques jours d’un choix historique pour la France, alors que le pays est face à tant de doutes, tant de changements", a-t-il poursuivi. "La question qui sera posée à nos concitoyens, c’est de savoir s’ils sont prêts à choisir un projet de haine et de repli, de renonciation à ce que nous sommes, de leçons de morale des gens qui n’ont plus à en donner - à qui que ce soit -, de décideurs qui, parce qu’ils ne respectent plus ni les médias ni les juges, c’est-à-dire ni les contre-pouvoirs de la démocratie ni les autorités indépendantes de la démocratie, sont en train, pour l’une et pour l’autre, de montrer qu’ils ne peuvent plus être le garant de nos institutions", a-t-il lancé, sous les acclamations de ses soutiens.