Assemblée 1:25
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Alexandre Chauveau , modifié à
L’Assemblée nationale et le Sénat ont adopté jeudi le second volet de mesures en faveur du pouvoir d’achat, celui qui concerne le budget, à 292 voix pour et 120 contre. Le gouvernement a bénéficié du soutien des Républicains et de l’abstention du RN, alors que la gauche a voté contre. Quels enseignements peut-on tirer de l'adoption du premier texte de ce quinquennat ?
ANALYSE

C'est la conclusion de trois semaines de débats acharnés et de compromis avec la droite : l'Assemblée nationale a adopté définitivement jeudi le second volet du paquet de mesures en faveur du pouvoir d'achat, avant le Sénat en fin de journée. C'était le premier test pour le gouvernement et sa majorité relative, chargée pour la première fois depuis cinq ans, de trouver des compromis avec les oppositions. 

Les Républicains se réjouissent

La principale force politique qui s'est fait entendre, ce sont Les Républicains, à l'origine de nombreux amendements sur la ristourne de 30 centimes à la pompe ou le lancement d'une carte vitale biométrique, par exemple. Ils ont obtenu gain de cause à de nombreuses reprises. De quoi satisfaire Véronique Louwagie, député LR de l'Orne.

"Les députés Les Républicains ont su faire adopter un grand nombre de mesures importantes et ont joué un rôle décisif au service du pouvoir d'achat des Français. Finalement, ce texte n'est plus un texte de gouvernement, c'est devenu un texte du Parlement fortement inspiré des propositions et des revendications des Républicains et je m'en réjouis et nous nous en réjouissons", a-t-elle déclaré. 

Une réussite pour le gouvernement

Elle est aussitôt accusée par les autres oppositions de n'être qu'un supplétif du gouvernement. Les députés RN, eux, se sont abstenus. Une manière de signifier que le texte n'allait pas assez loin à leur goût, tout en s'affichant comme une opposition responsable.

C'est donc un premier test réussi pour le gouvernement et cette nouvelle Assemblée morcelée. Même si les textes présentés à la rentrée, sur les différents budgets notamment, donneront davantage d'indices sur la possibilité ou non pour Emmanuel Macron de gouverner avec une majorité relative.