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Jacques Serais / Crédit photo : Yara Nardi / POOL / AFP
Alors qu'il devait procéder à une série de nominations stratégiques - Marine Le Pen ayant même dénoncé un "coup d'État administratif" - Emmanuel Macron freine la cadence. Seules six nominations ont été actées ce mercredi en Conseil des ministres. Mais le président n'a peut-être pas dit son dernier mot.

Face au début de polémique, Emmanuel Macron temporise. Selon les informations du Journal du Dimanche, le chef de l'État devait procéder à une série de nominations à des postes clés : préfets, patron de la gendarmerie ou encore de la police. Mardi soir, Marine Le Pen dénonçait un "coup d'État administratif" avant que l'Élysée ne l'appelle à faire preuve de "sang-froid". 

Mais à ce stade, aucune promotion d’envergure n’a été décidée. Ce mercredi, en Conseil des ministres, seules six nominations ont été actées, dont un nouveau directeur national de la sécurité publique ou encore un nouveau préfet en Charente. Beaucoup moins que la semaine dernière donc, lorsque cela était passé inaperçu. 

"Qu'il y ait des nominations pendant le Conseil des ministres, ce n'est pas nouveau"

L'occasion pour Prisca Thévenot, porte-parole du gouvernement, de monter au front contre Marine Le Pen. "Ce qui est important de rappeler dans le fonctionnement de notre État de droit en France, en République, c'est la Constitution, rien que la Constitution et encore la Constitution. Qu'il y ait des nominations pendant le Conseil des ministres, ce n'est pas nouveau. Elle (Marine Le Pen) s'en inquiète aujourd'hui, mais ce n'est pas nouveau. Ça se passe sur chaque conseil des ministres et ça se passe aussi précisément à la veille de la période estivale, pour préparer la rentrée qui s'annonce, comme chaque année", a-t-elle précisé.

Selon les informations d’Europe 1, le chef de l’État hésite entre deux profils pour la direction générale de la police nationale : Alexandre Brugère, actuel directeur de cabinet de Gérald Darmanin au ministère de l’Intérieur ou Étienne Stoskopf, actuel conseiller affaires intérieurs de Gabriel Attal

Mais le président n'a peut-être pas dit son dernier mot. Lundi matin, au lendemain du second tour de ces législatives, un autre Conseil des ministres est prévu. Il figure à l'agenda des actuels ministres qui n'ont pas fait leur pot de départ ce mercredi.