Emmanuel Macron est toujours à la recherche d'un Premier ministre pour remplacer Michel Barnier, censuré par l'Assemblée nationale la semaine dernière. Le président a donc passé cette journée de mardi à consulter les différents partis de l'arc républicain, excepté le Rassemblement national et la France insoumise. Et c'est justement de cette dernière que le PS doit se séparer si elle souhaite rejoindre le socle commun.

Prêts à discuter d'un accord de non-censure

Le Parti socialiste va-t-il se détacher de LFI ? Difficile à dire car tout dépend de la personnalité et du profil du futur locataire de Matignon. Cependant, le parti de la rose se défend aujourd'hui des accusations de "trahison" lancée par les Insoumis. Effectivement, les socialistes expliquent que les discussions avec Emmanuel Macron, ne sont pas incompatibles avec le Nouveau Front populaire, et posent comme principe non-négociable d'avoir un Premier ministre issu des rangs de la gauche. 

Les socialistes se disent également prêts à discuter d'un accord de non-censure en cas de nomination d'un chef de gouvernement issu du bloc central ou de la droite, mais à condition qu'il y ait un véritable changement de cap politique. Celui-ci devra tenir compte des chantiers prioritaires portés par le parti, explique-t-il. Ainsi, Olivier Faure et les siens attendent de savoir s'ils obtiendront suffisamment de garanties avant de décider s'ils actent ou non une rupture avec les Insoumis.