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Premier week-end déconfiné : pourquoi l'exécutif reste aux aguets

Claudia Bertram, édité par Romain David - Mis à jour le . 1 min

Ce premier week-end post-confinement devrait être scruté de très près par le gouvernement, qui redoute que le beau temps ne pousse les Français à faire preuve de relâchement quant au respect des mesures de protection sanitaire. Surtout, il devrait servir de test avant le pont de l'Ascension.

Ce premier week-end déconfiné avec une météo ensoleillée laisse craindre un relâchement dans les mesures barrières contre le nouveau coronavirus . Vendredi Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur a prévenu : les contrôles seront renforcés. L’exécutif reste aux aguets, dans la crainte de voir apparaître une seconde vague d’hospitalisations.

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Les images du week-end seront scrutées avec attentions sur les écrans de télévision par le gouvernement. "On sera vigilants, surtout avec la météo" dit-on à Matignon. Emmanuel Macron a lui-même dit aux préfets qu'il voulait encore un haut niveau de surveillance. Les contrôles seront renforcés sur tout le territoire. À Paris, notamment, des forces de l'ordre seront mobilisées pour éviter des rassemblements au canal Saint-Martin ou à la Villette, comme constatés en début de semaine.

Une stratégie de responsabilisation 

Mais "après 8 semaines de confinement, il faut laisser respirer les Français tout en respectant les gestes barrières", fait valoir un conseiller ministériel. "Ce n’est pas la Corée du Nord, on a une stratégie de responsabilisation", confie encore un proche d'Edouard Philippe. Même philosophie dans l'entourage d'Olivier Véran, le ministre de la Santé : "ça fait deux mois qu'on martèle les gestes barrières, on part du principe que les gens sont responsables". Et d’ajouter : "si on observe trop de relâchement, un petit rappel n'est pas à exclure".

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Si ce premier week-end de liberté servira donc de test, c'est surtout le pont de la semaine prochaine qui inquiète. Un proche du Premier ministre alerte : "On va beaucoup surveiller l'ascension car il y a un risque de transhumance dont on ne veut pas".

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