Dernier grand oral pour les trois candidats à la présidence des Républicains. Aurélien Pradié, Éric Ciotti et Bruno Retailleau sont dans la dernière semaine de campagne avant le premier tour du scrutin. Ils étaient tous les trois attendus ce samedi dans le 15e arrondissement de Paris, rue de Vaugirard au siège des Républicains pour présenter leurs programmes aux délégués.
Bruno Retailleau plaide pour une droite affranchie du politiquement correct
Bruno Retailleau a ouvert le bal ce samedi matin. Une prestation dynamique pour le Vendéen qui s'est livré à un devoir d'inventaire des années de la droite au pouvoir. Le patron des sénateurs LR revendique le renouveau par les idées et plaide pour cela pour une droite assumée et affranchie du politiquement correct. "Nous avons eu peur de la bien-pensance, peur du politiquement correct, peur finalement de ne pas correspondre aux critères de respectabilité qui souvent sont fixés par l'hégémonie de la gauche et parfois même de l'extrême gauche. Et bien moi je refuse les intimidations de la gauche", a-t-il déclaré.
Aurélien Pradié, une ligne plus populaire et sociale
Aurélien Pradié lui a succédé avec la volonté d'apparaître comme un candidat connecté au terrain. Le député du Lot voit dans les victoires de la droite en 1995 et en 2007 la preuve que sa ligne plus populaire, plus sociale, est la plus pertinente. "La droite parlait autant aux éboueurs de Paris qu'aux paysans de la Corrèze qu'aux patrons du CAC40. Souvenons-nous de 2007. Souvenons-nous de cette campagne électorale à l'occasion de laquelle la droite était ce qu'elle a toujours été, populaire !" a-t-il lancé.
Eric Ciotti, figure de favori
À l'applaudimètre, aucun candidat ne se distingue pour l'instant. Dans quelques minutes, Eric Ciotti prendra la parole et l'emportera peut-être, lui qui fait figure pour l'instant de favori. Il restera ensuite une semaine aux trois candidats pour tenter de faire la différence pour remporter la présidence du parti.