Les trois candidats à la présidence des LR ont jusqu'à dimanche pour convaincre les électeurs. 1:34
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Alexandre Chauveau, édité par Yanis Darras
Qui d'Eric Ciotti, Aurélien Pradié ou Bruno Retailleau accédera au poste de président des Républicains ? Les trois candidats ont encore une semaine pour convaincre les électeurs du parti de voter pour eux. Et si les adversaires se montrent respectueux entre eux, chacun prône une vision différente pour l'avenir du parti. 

Ils sont encore trois dans la course à la tête de la présidence des Républicains. Mais dimanche, il n'en restera plus qu'un. Eric Ciotti, Bruno Retailleau et Aurélien Pradié n'ont donc que quelques jours pour convaincre les électeurs de droite. Car l'incertitude est totale, les sondages étant proscrits pour ce scrutin.

Le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti caresse pourtant l'espoir d'être élu au premier tour. Fort du soutien de Laurent Wauquiez et des puissantes fédérations LR du Sud, le Niçois revendique sa fidélité au parti et la clarté de son discours. "Nous devons tout à la fois être le parti de l'ordre et le parti de la baisse des impôts", martèle-t-il lors de ses déplacements. 

Rassembler

L'inconnue de cette élection, c'est aussi le score de Bruno Retailleau dimanche soir. Son discours, plus exigeant, va-t-il payer auprès des militants ? La question reste entière alors même que le Vendéen se bat pour réarmer intellectuellement la droite et se donner des chances de l'emporter à la prochaine élection présidentielle de 2027. "Ni Les Républicains ni la droite française ne sont un objectif. Ce sont des moyens au service d'une cause. Et cette cause, c'est la France", assure le sénateur.

Enfin, quel attrait auront les électeurs LR pour la droite populaire, revendiquée par Aurélien Pradier. Celle "qui parlera aux caissières de Saint-Quentin, qui reparlera à nos agriculteurs, à tous nos jeunes", explique-t-il. Et malgré les ambitions de chacun, la campagne a jusqu'ici été respectueuse. Le vainqueur devra de toute façon rassembler une famille politique qui ne peut plus vraiment se payer le luxe de la division.