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Présidence LR : «Moi, je ne dois rien à François Bayrou», étrille Laurent Wauquiez

Europe 1 avec AFP . 1 min
Algérie : Wauquiez «d'accord» avec la menace de démission de Retailleau
Présidence LR : «Moi, je ne dois rien à François Bayrou», étrille Laurent Wauquiez © Ludovic MARIN / AFP

Lors du congrès des Jeunes LR, Laurent Wauquiez a lancé une pique contre son rival pour la présidence du parti, Bruno Retailleau : "Moi, je ne dois rien à François Bayrou, je ne dois rien à Emmanuel Macron". Le ministre de l'Intérieur doit s'exprimer en début de soirée.

"Moi, je ne dois rien à François Bayrou, je ne dois rien à Emmanuel Macron", a lancé samedi Laurent Wauquiez lors du congrès des Jeunes LR, une pique à l'endroit de Bruno Retailleau, qui doit s'exprimer en début de soirée. Les deux prétendants pour la présidence du parti se sont trouvés à quelques heures d'intervalle à ce grand raout organisé à Épinal, prenant soin de ne pas se croiser.

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"Les seules batailles, ce sont les élections"

En début d'après-midi, Laurent Wauquiez a eu beau affirmer que le ministre de l'Intérieur n'était "pas son adversaire", ses attaques ont pris une acuité nouvelle. Dans la matinée, la Haute autorité du parti de droite avait officialisé le statut de challenger de l'ancien président d'Auvergne-Rhône-Alpes : un petit millier de parrainages d'adhérents et 44 de parlementaires, contre plus du double pour l'ex-sénateur Vendéen.

Mais, a fait observer Laurent Wauquiez, avoir "une famille politique qui soit forte, ça nécessite d'y passer tout son temps : ce n'est pas un job accessoire, ça n'est pas un passe-temps avec d'autres occupations", comprendre celle de ministre. "Les seules batailles, ce sont les élections", a poursuivi celui qui a reconquis un siège de député lors des dernières législatives, manière de mieux railler "ceux qui prennent les postes avant" ou "après".

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Or, "les résultats ne sont pas là", a encore attaqué Laurent Wauquiez, en pointant l'"explosion des agressions violentes". Et, à propos d'un refus d'obtempérer qui a blessé légèrement une dizaine de personnes samedi matin à Paris, "on se demande si on est en Bolivie ou au Mexique", glisse-t-il. C'est plus généralement à François Bayrou - qui a "toujours fait le choix de la gauche" - que s'en est pris Laurent Wauquiez.

Jusqu'à appeler au départ des ministres étiquetés LR du gouvernement ? "Cette question se pose à chaque étape. François Bayrou, ce n'est pas Michel Barnier. La décision qu'on a prise, pour éviter le chaos au pays, de soutenir le gouvernement, elle s'examine texte par texte. Dans ce soutien exigeant, il y a surtout exigence."