Une campagne qui ne parvient toujours pas à décoller. Anne Hidalgo s'est lancée le 12 septembre dernier à Rouen, après plusieurs mois de vrai-faux suspens, mais la mise en orbite n'a pas fonctionné. Second essai pour la candidate socialiste il y a deux semaines à Lille. Mais là encore, ça a été un échec. Deux mois après son entrée dans la course à l'Élysée, Anne Hidalgo est loin d'avoir trouvé son rythme de croisière. Pire, la maire de Paris s'attire la risée des réseaux sociaux, où ces petites vidéos font le buzz, mais pas forcément à son avantage. Et désormais, le temps presse pour la socialiste.
Une alliance avec Yannick Jadot ?
À cinq mois du scrutin, elle n'est créditée en moyenne que de 5% d'intentions de vote, soit l'exact pourcentage nécessaire pour le remboursement des frais de campagne. Alors, les instances du parti vont-elles la soutenir jusqu'au bout ? Ou bien la pousser à se ranger derrière le candidat écologiste Yannick Jadot, légèrement mieux placé dans les sondages ? "Hors de question", rétorque son entourage.
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"Au bout du tunnel, il y a la lumière", insiste un de ses proches. Samedi, Anne Hidalgo a reçu le soutien de François Hollande. Reste à savoir si l'adoubement par l'ancien chef de l'État va fondamentalement changer sa destinée.