Le long marathon d'Anne Hidalgo, dont le sprint final est prévu début avril, peut enfin commencer. Dans cette course de fond, parsemée d'embûches, même si tout reste à faire, la candidate PS vient peut-être de sauter la haie la plus importante. Invitée d'Europe Matin Week-End, elle a affirmé avoir obtenu les 500 signatures, condition sine qua non à sa participation à la prochaine élection présidentielle." Cette force que je représente s'appuie sur des milliers et des milliers d'élus, d'élus locaux, de citoyennes et de citoyens partout dans le pays. La preuve en est que je dois être une des rares, peut-être avec Valérie Pécresse, à avoir aujourd'hui tous mes parrainages et même beaucoup plus qu'il n'en faut", a-t-elle déclaré au micro de Jean-Pierre Elkabbach.
Absence de Zemmour et Le Pen, "vraiment pas un manque pour la démocratie"
Interrogée au sujet de ses potentiels adversaires, la maire de Paris a décidé de ne pas prendre parti "C'est la loi qui décide de qui participe en fonction des parrainages. S'ils ne les ont pas, c'est qu'ils ne méritent pas d'y participer", a-t-elle assuré. Une loi archaïque qui pourrait entraîner l'absence d'Éric Zemmour et Marine Le Pen, qui a entrainé dans son sillage près de huit millions de personnes au premier tour en 2017.
Une éventuelle absence de la candidate RN serait-elle, alors, un manquement à la démocratie ? "Ah non, vraiment pas. La loi, c'est la démocratie, tant pis pour eux. Cela veut dire qu'ils n'ont pas convaincu 500 maires", a-t-elle confessé.