Des élus locaux, européens, des militants et des adhérents d'EELV mettent la pression sur Yannick Jadot pour que le candidat écologiste à la présidentielle participe à la primaire populaire souhaitée par Anne Hidalgo, la candidate socialiste. Des militants évoquent également l’organisation d’un référendum, si celui-ci refuse.
Va-t-il participer à une deuxième primaire avant l'élection présidentielle ? Le candidat choisi par les écologistes, Yannick Jadot, est chahuté par un mouvement fort de 1.000 personnes, avec des élus locaux, européens, mais aussi des adhérents et militants d'EELV qui veulent le voir prendre part à la primaire populaire souhaitée pendant un moment par la candidate socialiste Anne Hidalgo. Tous les membres de ce mouvement sont très proches de cette primaire et ont pour objectif que leur candidat y participe.
Yannick Jadot, peut-il être fragilisé par cette mobilisation ?
Toujours est-il qu'il fait tout pour ne pas en arriver là. Les militants vont rencontrer ce jeudi une partie de l’équipe de campagne de Yannick Jadot. Et ils vont les mettre en garde : si le candidat écologiste ne se plie pas à leur revendication, alors ils ne le soutiendront plus.
Enfin, si ces militants ne sont pas entendus, ils peuvent organiser un référendum d'initiative militante (RIM) au sein du parti. Et sur ce point, les statuts du parti sont clairs. Si les adhérents votent pour la participation de Yannick Jadot à la primaire populaire, alors le candidat des écologistes n'a pas d'autres choix que de se soumettre et d’y participer. Dans l'équipe du député européen, c'est "même pas peur", répond un proche, qui ajoute que "ces gens sont minoritaires dans le parti". L’équipe du candidat regrette que cette scission au sein du parti, fragilise la stratégie de main tendue à Anne Hidalgo.