Les socialistes, les Républicains et les écologistes peuvent compter sur Jean Lassalle. Face aux déboires financiers du PS, des LR et de EELV, éliminés dès le premier tour de la présidentielle dimanche, le candidat de Résistons! a mis la main à son carnet de chèques. "Devant leurs difficultés financières, Résistons! a décidé de faire un don équivalent à chacun d'eux afin de respecter le principe d'égalité qui m'est si cher et qui a prévalu tout au long de cette campagne...", a tweeté ironiquement le député des Pyrénées-Atlantiques.
Devant les difficultés financières du PS, LR et EELV, @ResistonsFrance a décidé de faire un don équivalent à chacun d’eux afin de respecter le principe d’égalité qui m’est si cher et qui a prévalu tout au long de cette campagne…
— Jean Lassalle (@jeanlassalle) April 11, 2022
« On a souvent besoin d’un plus petit que soi » pic.twitter.com/HIV7Alfmsq
Un chèque symbolique de 10 euros
Le candidat ayant obtenu un peu plus de 3% des voix (soit près du double de sa concurrente socialiste, Anne Hidalgo) a conclu son tweet avec une pointe d'humour, en faisant référence à la fable de Jean de la Fontaine Le lion et le rat, avec un clin d'œil : "On a toujours besoin d'un plus petit que soi." Au moment de poster sa publication, Jean Lassalle masquait son carnet de chèques avec sa main gauche pour ne pas révéler le montant. Dans un communiqué jeudi, il a révélé avoir envoyé "un chèque de 10 euros" aux trois candidats déçus.
Pas de remboursement de campagne
Mercredi soir, c'est Philippe Poutou qui a annoncé, ironiquement, faire un geste pour Valérie Pécresse en lui proposant de lui prêter sa voiture "pendant quelques jours".
Pour aider mon ex-collègue Pécresse qui doit faire face à de grosses difficultés financières, liées à une surestimation de ses capacités, si ça peut l’aider, je veux bien lui prêter ma 308 pendant quelques jours.
— Philippe Poutou (@PhilippePoutou) April 13, 2022
Le Parti socialiste, les Républicains et Europe Écologie-Les Verts sont en effet en instabilité financière. Les trois partis n'ont pas dépassé la barre des 5% au premier tour, ce qui ne leur permet pas de prétendre au remboursement intégral de leur campagne.