Marine Le Pen estime dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux mardi que "la peur" est "le seul argument qui reste" à Emmanuel Macron "pour tenter de se maintenir" au pouvoir. Emmanuel Macron "conscient des sombres perspectives qu'évoque, aux yeux de la majorité des citoyens, un éventuel second quinquennat, a fait le choix de l'invective et du chantage à la peur", affirme la candidate du Rassemblement national, qui doit affronter son adversaire en débat télévisé mercredi.
La République a besoin de nous autant que nous avons besoin d'elle. En apportant votre suffrage à ma candidature, c'est pour la restauration des évidences républicaines que vous voterez.
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) April 19, 2022
Dimanche, peuple de France, nous avons rendez-vous avec l'histoire. pic.twitter.com/6tndVbjJLb
"La peur comme moyen désespéré de vous empêcher de réfléchir et de choisir"
"La peur, c'est en effet le seul argument qui reste à l'actuel président de la République pour tenter de se maintenir à tout prix, prolongeant ainsi un mandat au cours duquel nos libertés ont grandement souffert", ajoute Marine Le Pen. "La peur, la peur comme ressort paralysant comme moyen désespéré de vous empêcher de réfléchir et de choisir" au second tour dimanche, selon la candidate d'extrême droite.
Accusée par Emmanuel Macron de porter dans son projet de révision en profondeur de la Constitution un "changement de régime", Marine Le Pen se présente à l'inverse comme la candidate de "la restauration des évidences républicaines". "Ma candidature est celle du rétablissement du consensus républicain, de la cohésion nationale, de la justice sociale et de la paix civile", assure Marine Le Pen.
Une France en "état d'urgence démocratique"
Pour elle, la France est "en état d'urgence démocratique" après "cinq ans où les droits démocratiques des Français ont été bafoués, de la liberté d'expression à celle de manifester". Marine Le Pen dénonce chez son adversaire "un projet de violence sociale", "à l'image" de son quinquennat "tout en brutalité face aux besoins des plus fragiles", "tout en arrogance" et "tout en impuissance" en matière de sécurité et d'immigration.