Emmanuel Macron est toujours largement en tête des intentions de vote (27%) au premier tour de la présidentielle, mais cède 2,5 points en une semaine, tandis que Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon en gagnent 2 pour se situer respectivement à 19,5% et 15%, selon le "rolling" Ipsos Sopra-Steria* publié mardi. En quatrième position, l'ex-polémiste d'extrême droite Eric Zemmour se situe à 12%, soit un point de plus qu'il y a une semaine.
Pécresse, Jadot, Roussel, Hidalgo et Lassalle à la baisse
La candidate LR Valérie Pécresse, qui était passée pour la première fois sous la barre des 10% il y a une semaine, perd un demi-point supplémentaire pour se situer désormais à 9%, indique cette étude pour Le Parisien et France Info. Derrière, l'écologiste Yannick Jadot se situe à 6%, un point de moins que la semaine dernière, tandis que le communiste Fabien Roussel (3,5%) perd un demi-point, devant la socialiste Anne Hidalgo et l'iconoclaste Jean Lassalle qui cèdent tous deux 0,5 point en une semaine à 2% et sont rejoints par le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan qui, pour sa part, gagne un demi-point.
Le candidat du NPA Philippe Poutou gagne un demi-point à 1,5% et la candidate de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud perd O,5 point à 0,5%.
Macron vainqueur au second tour
Au second tour, les adversaires potentiels d'Emmanuel Macron gagnent aussi du terrain, même s'ils sont toujours donnés battus. En cas de duel avec Marine Le Pen comme en 2017, Emmanuel Macron l'emporterait par 56% contre 44%, alors que le score il y a une semaine était de 59% contre 41%. S'il est opposé à l'insoumis Jean-Luc Mélenchon, le président sortant l'emporterait par 60% contre 40%, un écart inférieur à celui d'il y a une semaine (64% contre 36%). Un sondage "rolling" est une enquête en continu réalisée sur le principe d'un cumul glissant de vagues d'enquêtes quotidiennes.
Chaque jour, du dimanche au vendredi, un échantillon d'environ 500 personnes est interrogé. Les résultats du jour font état du cumul des trois derniers échantillons interrogés, pour obtenir un échantillon reconstitué d'environ 1.500 personnes, précise Ipsos.
*Sondage réalisé du 25 au 29 mars auprès d'un échantillon de 1.738 adultes inscrits sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur, selon le score visé, de 0,5 à 2,8 points. Les intentions de vote ne constituent pas une prévision du résultat du scrutin. Elles donnent une indication des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.