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La candidate RN Marine Le Pen a annoncé qu'elle réintégrerait 15.000 soignants mis à pied, sans préciser s'il s'agissait du personnel non-vacciné contre le Covid-19, si elle est élue au second tour. Au cours de son meeting à Avignon, elle a ajouté qu'elle leur verserait les salaires "dont ils ont été injustement privés".

C'est la première grande annonce qu'a formulée Marine Le Pen jeudi à Avignon. Dans son grand meeting de l'entre-deux-tours de la présidentielle, le candidate du Rassemblement national a promis qu'elle réintégrerait "les 15.000 soignants expulsés comme des malpropres". La députée du Pas-de-Calais a fait référence, sans les nommer, au personnel médical non-vacciné contre le Covid-19 qui a été mis à pied sous le quinquennat d'Emmanuel Macron.

"Se préoccuper de la vie concrète" des Français

La candidate RN a ajouté qu'elle verserait à ces soignants "les salaires dont ils ont été injustement privés". Marine Le Pen a conclu : "Se préoccuper de la vie concrète de nos compatriotes, c'est aussi cela être président de la République, et le fait d'être une femme est sur ce point un atout."