Eric Zemmour était l'invité d'Europe 1. 4:00
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Eric Zemmour était l'invité d'Europe 1 ce jeudi matin. Au micro de Sonia Mabrouk, le candidat à la présidentielle s'est exprimé sur le ralliement encore timide de certains LR vers son parti Reconquête en vue de l'élection présidentielle.

"Mme Pécresse est en vérité un clone de Macron", a déclaré Eric Zemmour, ce jeudi matin sur Europe 1. Le président du parti Reconquête, invité au micro de Sonia Mabrouk, s'est exprimé sur le ralliement, encore frileux, de certains LR à sa candidature.

Valérie Pécresse, la "candidate du centre"

Pour lui, il est d'abord important de comprendre que si Eric Ciotti a fait un "beau score" à la primaire, c'est parce "qu'il se réclamait" de lui et de ses "idées". "Ses électeurs et ses militants ont très bien compris que les idées qu'il défendait sont les miennes et que Mme. Pécresse ne défendait pas les idées d'Eric Ciotti. Mme Précresse est la candidate du centre."

Si les ralliements ne décollent pas encore, cela s'expliquerait donc par la tentative, autant à gauche qu'à droite, de "monter le théâtre antifasciste contre lui", dit-il en citant une expression de Lionel Jospin. "On l'adapte à la personne la plus dangereuse. Mais la grande différence, c'est que les électeurs ne marchent pas." Car si les élus et maires ne le suivent pas encore, il en va autrement pour les électeurs, se félicite le candidat.

Les soutiens, "ils viendront en temps"

"Aujourd'hui, je le vois, il y a pratiquement autant d'électeurs venus du Front National que des électeurs de LR qui veulent me soutenir", s'exprime Eric Zemmour, avant d'ajouter :  "Ce qui compte ce sont les électeurs (...) Moi, je ne demande pas qu'on me rallie. Je veux simplement qu'on reconnaisse que j'ai raison."

Eric Zemmour n'est, cependant, pas contre le soutien de politiques, ou de figures "sérieuses" que les Français veulent. "Ils viendront en temps." Et, pour lui, tout se jouera après le premier tour de l'élection qui fera office de "primaire" pour le candidat.

"Les sondages n'ont pas tranché. A partir d'un certain moment, les gens choisissent. C'est une sorte de primaire le premier tour. On l'a vu à gauche en 2017, Jean-Luc Mélenchon a tout raflé. Et Benoît Hamon s'est retrouvé à six. On peut très bien imaginer une évolution comparable. On va voir dans les semaines qui viennent."