"Je veux faire de ma présidence celle de l'impunité zéro et pour ce faire, je mettrai en place un plan de sauvetage et de modernisation de la justice", a assuré la candidate du parti Les Républicains à l'élection présidentielle. Lors d'un déplacement de campagne à Tours, Valérie Pécresse, a mis l'accent sur la justice. Parmi les propositions dévoilées pour la justice et la politique pénale : le recrutement de 16.000 personnes en plus et la création de 20.000 nouvelles places de prison en cinq ans.
Le recrutement de 16.000 personnels pour la justice
Valérie Pécresse veut porter le budget de la justice à 9 milliards d'euros, soit 50% de budget en plus sur cinq ans. La candidate parle de moyens "exceptionnels". Parmi le recrutement de 16.000 personnels, elle souhaite 6.000 juges et greffiers en plus, 2.000 nouveaux procureurs. "Un plan sur cinq ans qui redonnera les moyens à l'autorité judiciaire de juger vite et bien juger vite et bien", a-t-elle poursuivi.
Le retour des peines planchers
La présidente de la région Île-de-France veut l'ouverture de centres de détention provisoire pour faire exécuter les courtes peines et le retour des peines planchers, peines minimales, pur les délinquants ainsi que la suppression des allocations familiales pour leurs proches.
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Elle souhaite aussi réduire les délais de jugement des délits du quotidien à moins de six mois et généraliser les comparutions immédiates pour les flagrants délits. Autant de mesures à adresser à un électorat en attente de fermeté sur ces questions et qui constitue pour la candidate un angle d'attaque supplémentaire envers Emmanuel Macron.