Elle tente de se positionner au-dessus de la mêlée. Alors qu'Eric Zemmour et Marine Le Pen sont dans un mouchoir de poche dans les différents sondages, la candidate du Rassemblement national ne semble pas se montrer mise en danger par la quasi-candidature du polémiste. "C'est plus un danger pour Les Républicains, c'est mon analyse. Ce que je vois d'ailleurs, c'est qu'au second tour je suis celle capable de battre Emmanuel Macron. La promesse d'Eric Zemmour de faire mieux que Marine Le Pen au second n'est pas remplie", assure-t-elle.
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"Qu'est-ce qu'apporte sa candidature ?
Une affirmation qui se base sur les différents sondages effectués jusqu'à présent. "Dans l'intégralité des études qui sont faites, il fait moins bien que moi. Donc il a moins de chance de pouvoir battre Emmanuel Macron. Or, dans ces conditions, la vraie question, c'est qu'est-ce qu'apporte sa candidature ?", lance la finaliste malheureuse de 2017. Pour elle, Éric Zemmour "dit quasiment mot à mot la même chose" qu'elle dans de nombreux domaines.
Et d'enfoncer le clou : "À part les mesures un peu folkloriques et un peu outrancière à mon sens, comme les prénoms, il n'y a pas une seule mesure nouvelle, innovante, dans le domaine de l'immigration."
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"Zemmour a le sentiment d'être le général de Gaulle réincarné"
Pour autant, la candidate et l'ancien journaliste ne communiquent pas. "Je ne lui ai pas parlé récemment, je crois qu'il est inatteignable aujourd'hui, c'est-à-dire que personne ne peut lui parler. Eric Zemmour a le sentiment d'être le général de Gaulle réincarné, il est autocentré, mais n'a pas l'expérience que j'ai de dire 'attention aux mirages. Une campagne présidentielle est un long chemin difficile, c'est un parcours initiatique. Il faut avoir souffert, être tombé' Et Zemmour n'a jamais fait ça."
Continuant sa charge contre Eric Zemmour, Marine Le Pen rappelle ensuite que le polémiste a voté pour Mitterrand en 1981 et 1988. "C'est le gouvernement avec des communistes, c'est la régularisation massive de clandestins [...] Il a voté pour quelqu'un qui a très largement contribué à mettre la France dans la situation dans laquelle elle est. Ce n'est pas mon cas. Donc peut-être qu'il aurait pu faire preuve à mon égard d'un peu de mansuétude. Non, il en fait preuve à l'égard d'Emmanuel Macron de manière tout à fait étonnante", assène ensuite l'ex-présidente du RN.
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"Il n'attaque jamais Emmanuel Macron et d'ailleurs, personne ne l'a entendu à la suite de l'allocution du président de la République [du mardi 9 novembre, ndlr]. Je trouve ça étonnant."