L'État français, seule partie civile au procès du FN à Paris, a réclamé mercredi 11 millions d'euros de dommages et intérêts au parti frontiste dans l'affaire des kits de campagne électorale remboursés par les deniers publics. "Surfacturations, "prêts fictifs", micro-parti "coquille vide" cachant une "apparence d'activité bancaire" : l'avocat de l'État, Me Bernard Grelon, a égrené les "manœuvres" du FN, devenu Rassemblement national en 2018, pour "détourner les règles électorales" et obtenir un remboursement indu des dépenses de campagne de ses candidats, principalement lors des législatives de 2012.