L'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy "continuera à accompagner le groupe et animer ses débats dans la perspective de sa candidature pour reprendre la mairie de Paris en 2026", a indiqué l'élu Aurélien Véron. Elle entend par ailleurs rester maire du VIIe arrondissement, comme elle l'a dit mardi lors de ses vœux aux habitants.
Quant au principal groupe d'opposition à la maire PS Anne Hidalgo, "je resterai naturellement parmi vous, au sein de notre groupe", a-t-elle dit dans un message envoyé sur la boucle des élus LR et apparentés, et transmis à l'AFP. "Pour réussir l'alternance, nous devrons dépasser, rassembler toutes les forces vives de la capitale", écrit-elle, alors que le président Emmanuel Macron a rejeté mardi soir l'idée d'un "deal" passé avec elle pour 2026.
Une démission pour éviter toute division
"La réforme du mode de scrutin annoncée (...) nous offre de surcroît de nouvelles perspectives", ajoute Rachida Dati après l'annonce par le chef de l'État d'une réforme de la loi organisant l'élection des maires à Paris, Lyon et Marseille, afin qu'ils soient choisis au suffrage universel direct.
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Sa démission de la présidence du groupe s'explique par le "souci de se consacrer pleinement à sa mission de ministre de la Culture et d'éviter toute division au sein du groupe qu'elle a su consolider en trois ans", indique Aurélien Véron.
"Nous souhaitons une candidature unique"
"Si quelques-uns" des élus de droite de la capitale "ont pu être troublés par son entrée au gouvernement, elle y répond en démissionnant de la présidence du groupe", a abondé Jean-Pierre Lecoq, le maire LR du VIe arrondissement qui lui avait dès sa nomination jeudi soir apporté son soutien, malgré son exclusion du parti LR.
Pour la remplacer à la tête du groupe, "nous souhaitons une candidature unique", a dit à l'AFP la présidente de la fédération LR parisienne Agnès Evren, affirmant vouloir "maintenir l'unité du groupe".