Le projet de loi de ratification du traité entre l'Union européenne et le Canada (Ceta), examiné mercredi à l'Assemblée, fera finalement l'objet d'un scrutin public mardi, après des protestations de l'opposition, a-t-on appris de source parlementaire.
Plusieurs groupes, dont les trois formations de gauche - PS, PCF et LFI - avaient réclamé un tel scrutin solennel lors de la conférence des présidents, qui réunit autour de Richard Ferrand les chefs de file des groupes et le ministre des Relations avec le Parlement Marc Fesneau notamment.
Un vote simple ce mercredi aurait été "inacceptable" pour la gauche
Mais à l'issue d'une réunion plus longue que de coutume, il avait été décidé mardi qu'un vote simple aurait lieu à l'issue des débats mercredi soir, une décision dénoncée comme "inacceptable" par la gauche et jugée "regrettable" par d'autres groupes.
Mercredi, lors d'une nouvelle conférence des présidents, un scrutin public a finalement été programmé mardi après les questions au gouvernement dans l'après-midi.