Le patron d'Amazon a déclaré cette semaine ne pas avoir "encore décidé s'il allait repousser la date du Black Friday", alors même que les petits commerçants s'inquiètent toujours plus de voir durer le reconfinement dû au coronavirus. Olivia Grégoire, secrétaire d'État chargée de l'Économie sociale, solidaire et responsable, a rappelé sur Europe 1 samedi que bien qu'un "gouvernement ne peut pas interdire un Black Friday", des alternatives au e-commerce sont possibles.
"Réfléchir aux alternatives"
"Un gouvernement ne peut interdire ni un Black Friday, ni la Saint-Valentin, ni Halloween, c’est le jeu du marché. Mais un gouvernement peut encourager des consommateurs à réfléchir aux alternatives avant de cliquer sur Amazon", a martelé la secrétaire d'État, qui a rappelé au passage que "les Français n'ont pas attendu le confinement pour faire leurs courses en ligne et qu'Amazon représente en France 22% des courses en ligne", donc qu'ils connaissent déjà d'autres possibilités.
Olivia Grégoire a donc demandé aux Français "de continuer" et a listé quelques-unes de ces alternatives possibles : "Vous voulez commander un taxi, vous pouvez passer par Mobicoop, vous voulez être livrés en circuit court et manger du bio, il y a des circuits locaux autres qu'Amazon !"
Commandes chez son libraire
En réponse à Marc Lévy, qui a récemment attaqué le gouvernement sur Instagram pour avoir fermé les rayons culturels des supermarchés, la secrétaire d'État a souligné que si "écrivain est son métier, commentateur de l’actualité en est un autre. S’il veut commander un livre, il peut le faire", rappelant qu'il existe des sites tels que "Place des libraires", "Librest" et bien d'autres qui permettent de commander en ligne chez son libraire et d'aller y récupérer sa commande ("click&collect").
"Il y a 1.000 et une alternatives, les Français le savent, et le job des politiques est sûrement de le répéter", a conclu Olivia Grégoire.