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Réforme des retraites : Mélenchon dénonce un «obscurantisme» néolibéral

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Jean-Luc Mélenchon
"Travailler mieux, travailler moins, sans produire plus", a insisté Jean-Luc Mélenchon. © POLYVIOS ANEMOYANNIS / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP

Ce dimanche, le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a vu dans la réforme des retraites les traces d'un "obscurantisme" néolibéral, "à rebours du progrès historique". Il a rappelé les deux journées d'actions prévues par les syndicats mardi et samedi contre le projet de réforme, s'attendant à "un grand moment d'esprit populaire".

Le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a vu dimanche dans la réforme des retraites les traces d'un "obscurantisme" néolibéral, "à rebours du progrès historique". "C'est un obscurantisme de demander de travailler plus pour produire plus, non, il faut travailler moins pour travailler tous et mieux", a déclaré l'ancien candidat à l'Elysée au lancement de son institut La Boétie, une fondation de recherche et de formation "entièrement au service de la pensée critique du système capitaliste", qu'il préside.

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"Un grand moment d'esprit populaire"

La réforme des retraites, qui prévoit notamment le recul de l'âge de départ à 64 ans au lieu de 62 aujourd'hui, arrive lundi dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, alors qu'elle est contestée dans la rue par l'ensemble des syndicats. "Travailler mieux, travailler moins, sans produire plus", a insisté Jean-Luc Mélenchon, pour "réduire la part incroyable du gâchis dans la production, la distribution et la consommation". "L'idéologie néolibérale est un système d'idées au service d'un régime politico-économique qui réduit les êtres humains à une seule fonction: (...) être un client", a-t-il fustigé.

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Il a rappelé les deux journées d'actions prévues par les syndicats mardi et samedi contre le projet de réforme, s'attendant à "un grand moment d'esprit populaire". "Le refus de la retraite à 64 ans - paraît-il, mais vous savez tous que sera plus - c'est le refus d'un monde (...)" néolibéral, a-t-il martelé.