Les discussions sur la réforme du marché du travail ouvertes mardi avec les organisations syndicales et patronales ne portaient pas sur le calendrier de cette réforme, comme l'a laissé entendre le numéro un de la CGT Philippe Martinez, le principe des ordonnances étant par ailleurs maintenu, selon l'Élysée.
Le Premier ministre et celle du Travail opérationnels. "La mise en oeuvre opérationnelle sera de la responsabilité du Premier ministre Édouard Philippe et de la ministre du Travail Muriel Pénicaud", tout comme "la concertation sur le contenu des réformes", a précisé l'entourage du chef de l'État. Reçu dans la matinée par Emmanuel Macron, Philippe Martinez était ressorti de l'entretien avec le sentiment que le calendrier du gouvernement avait "bougé", y voyant "une bonne chose".
Un climat "plutôt apaisé". Toujours selon l'Elysée, Emmanuel Macron "considère que la réforme du dialogue social est la plus urgente", les échanges avec les organisations syndicales ayant porté aussi "sur l'assurance chômage, la formation professionnelle et les retraites". Évoquant "un climat plutôt apaisé" et un président de la République "à l'écoute des organisations syndicales", l'Elysée a estimé que cette première série de discussions avait "permis de mettre en évidence les principaux points d'accord et de désaccord", sans les détailler davantage.