Le chef de file de La France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon a estimé jeudi à l'occasion de la journée de mobilisation contre les réformes portées par Emmanuel Macron que la "résistance (avait) beaucoup pâti de la division syndicale".
"Il ne faut plus être séparés entre les syndicats". "Il ne faut plus être séparés entre les syndicats. La division syndicale nous a coûté très cher, et puis la division du politique et du syndical aussi, parce qu'il y a des milliers, des millions de militants politiques (…) qui sont prêts à entrer dans l'action mais à condition qu'on les appelle à une action qui leur semble avoir du sens", a poursuivi le député des Bouches-du-Rhône en marge des manifestations organisées à Marseille, où CGT et FO défilaient jeudi dans deux cortèges distincts.
"Macron a un plan de marche anti-social". "Bien sûr, le président Macron a un plan de marche anti-social (…) mais enfin, il faut aussi avoir l'honnêteté de dire que cette affaire de la transformation du code du travail, c'est un événement d'un ordre hors du commun et clairement la manière dont a été organisée la résistance a beaucoup pâti de la division syndicale et, d'autre part, de la séparation entre forces politiques et forces sociales et associatives", a encore déclaré à la presse Jean-Luc Mélenchon.
"Il faut être capable de regarder ça en face pour résoudre d'autres échéances. Parce que Jean-Claude Mailly (Secrétaire général de Force ouvrière, ndlr) dit qu'il y aura d'autres échéances mais si on s'y prend de la même manière, ça ne va pas arranger nos affaires", a-t-il poursuivi, espérant la constitution d'un "front uni" : "Sinon, la suite qu'on nous annonce est terrible." "Et si on recommence les étapes suivantes dans les mêmes conditions, on peut dire que le résultat sera le même", conclut le leader de LFI.