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Arthur de Laborde / Crédit photo : JULIEN DE ROSA / POOL / AFP
Après sa pause estivale au Fort de Brégançon, Emmanuel Macron réunira son gouvernement mercredi pour un Conseil des ministres. Une rentrée qui s'annonce difficile entre la recherche de compromis avec les oppositions, les projets de loi qui s'annoncent difficiles à faire passer et la course à sa succession qui démarre fort avec l'offensive de Gérald Darmanin.

Emmanuel Macron est de retour à Paris. Après sa pause estivale au Fort de Brégançon, le chef de l'État réunira son gouvernement mercredi pour un Conseil des ministres. Entre la recherche de compromis avec les oppositions, les projets de loi qui s'annoncent difficiles à faire passer - comme ceux sur l’immigration ou le budget 2024 - la course à sa succession qui démarre fort avec l'offensive de Gérald Darmanin, la rentrée du Président ne sera pas apaisée. Il va devoir répondre à un certain nombre d'incertitudes.

"L'initiative politique d'ampleur" du chef de l'État

Il y a d’abord "l'initiative politique d'ampleur " promise avant les congés qu'Emmanuel Macron va s’atteler à lancer dans les prochains jours. À ce stade, les contours sont très flous mais faute de majorité absolue à l'Assemblée, le chef de l'État pense pouvoir proposer aux "forces ce qu'il appelle l'arc républicain". Une  série de rencontres pour déterminer des projets communs. Parmi eux : le sensible dossier migratoire qui peine à faire consensus depuis déjà plusieurs mois.

En parallèle, dès la rentrée, l’exécutif va préparer la bataille budgétaire de l'automne. Sur fond de promesse de retour au sérieux financier, elle s'annonce particulièrement éprouvante et devrait s'accompagner d'une salve de 49.3 et de motions de censure.

Macron face aux ambitions de Darmanin

En plus de ces dossiers brulants, Emmanuel Macron doit faire face à l'émancipation grandissante de ceux qui l'entourent. À l’image du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin réunira ses troupes le 27 août prochain à Tourcoing, après avoir explicité son intérêt pour la présidentielle de 2027. Certains proches du Président l'appellent d’ailleurs à taper rapidement du poing sur la table pour canaliser les ambitions personnelles liées à sa succession.