Ce dimanche 7 mai marque les six ans de l'arrivée d'Emmanuel Macron au pouvoir. Pour l'occasion, les militants du parti présidentiel Renaissance vont distribuer des tracts partout en France, qui font référence aux actions menées pendant ces six années, mais pas à la réforme des retraites, promulguée mi-avril et toujours contestée dans la rue. À ce sujet, le député de la majorité Sylvain Maillard a répondu aux questions de Jacques Serais, et notamment à la volonté du groupe indépendant Liot de proposer, lors de sa niche parlementaire le 8 juin, d'abroger le report de l'âge légal de départ à 64 ans.
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"Il faut arrêter de vouloir rejouer le match en permanence", s'insurge d'abord l'élu de la première circonscription de Paris, estimant que "cela ne changera strictement rien". "D'abord, rien n'est écrit. On ne sait pas comment va se passer cette proposition de loi, mais cette loi a été promulguée", souligne-t-il dans Europe 1 Matin Week-end.
"Cette actualité parlementaire en changera rien"
Sylvain Maillard partage sa vision d'une réforme "essentielle", malgré cette tentative d'abrogation. "Il nous faut travailler un peu plus pour garantir nos cotisations et nos pensions. C'est une réforme d'effort, difficile, mais essentielle", appuie l'élu sur Europe 1. Selon lui, "tout ce que nous avons besoin de porter pour la suite, si nous ne travaillons pas un peu plus, ça ne pourra pas marcher".
"Nous devons, comme dans tous les autres pays européens, travailler un peu plus", continue Sylvain Maillard, qui martèle que "cette actualité parlementaire ne changera rien". Si cette réforme "essentielle" et promulguée ne figure pas sur la nouvelle campagne du parti, c'est "parce que l'action d'Emmanuel Macron n'est pas uniquement sur cette réforme des retraites", précise le député.