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Retraites : l'insoumis Éric Coquerel veut bien un référendum, mais sur l'abrogation de la réforme 2023

Europe 1 avec AFP . 1 min
Eric Coquerel se dit favorable à un référendum sur les retraites, à condition que la question porte sur l'abrogation de la réforme de 2023.
Guerre commerciale : Eric Coquerel suggère de taxer les ultra-riches européens qui font des affaires aux Etats-Unis AFP / © Amaury Cornu / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Le député insoumis Éric Coquerel a pris au mot vendredi le Premier ministre François Bayrou qui a évoqué la possibilité d'un référendum sur les retraites en cas de "blocage" des discussions entre partenaires sociaux. L'Insoumis souhaite en revanche que la question portée aux Français ne porte que sur l'abrogation de la réforme Borne, de 2023.

Le député insoumis Éric Coquerel a pris au mot vendredi le Premier ministre François Bayrou qui a évoqué la possibilité d'un référendum sur les retraites en cas de "blocage" des discussions entre partenaires sociaux, lui suggérant "une seule question": "devons-nous abroger la réforme Borne ?" de 2023.

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'La population est pour"

Si François Bayrou "fait un référendum pour dire 'devons-nous abroger la réforme Borne ?', cette seule question, pourquoi pas? Ça peut être une sortie", a déclaré sur LCI le président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale.

"Le Parlement, en réalité, se serait prononcé pour cette solution s'il avait eu le droit de voter", a-t-il affirmé en référence au passage en force du texte à l'Assemblée nationale via l'utilisation de l'article 49.3 qui engage la responsabilité du gouvernement pour faire passer des projets de loi sans le vote des parlementaires. "On sait que la population est pour, donc si c'est ça la question, oui", a ajouté Éric Coquerel.

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Des doutes autour de la question qui sera posée aux Français

Mais selon le député LFI, "ce n'est pas la question" que François Bayrou souhaite poser aux Français. Le Premier ministre veut revenir plutôt sur "le système par répartition sans toucher au partage de la richesse, c'est-à-dire sans toucher à la masse d'argent qui va de plus en plus vers les profits, les dividendes et de moins en moins vers les salaires", a-t-il avancé.

Jeudi, au premier jour des concertations entre les partenaires sociaux sur la réforme des retraites de 2023, le Premier ministre n'a pas exclu de recourir à un référendum "si nous étions un jour en situation de blocage", dans un entretien au Figaro. Il a toutefois réaffirmé que si les syndicats ne se mettaient pas d'accord "on en restera au système antérieur, défini en 2023".