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Retraites : «La CGT a décidé ce soir de quitter ces concertations», annonce Sophie Binet

Europe1.fr - Mis à jour le . 1 min
Sophie Binet.
Sophie Binet. © EMMANUEL DUNAND / AFP

Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, a annoncé au journal du 20 heures de France 2 que le syndicat comptait se retirer du conclave à propos des négociations sur les retraites. Après le départ également de l’U2P et de Force ouvrière, seule cinq organisations restent en piste.

Sophie Binet a annoncé mercredi soir le départ de la CGT de la table des négociations lancées par le Premier ministre et censées améliorer la controversée réforme des retraites de 2023, après le refus répété de celui-ci de revenir aux 62 ans.

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"Le Premier ministre et le patronat ont malheureusement définitivement enterré ce conclave et c'est très grave", a expliqué la patronne de la deuxième centrale syndicale sur France 2, qui maintient qu'"on peut abroger la réforme des retraites (...) et la financer".

Seules cinq organisations à la table des négociations

Elle est ainsi la troisième organisation, après Force ouvrière et l'organisation patronale l'U2P, à claquer la porte des discussions. La CGT a par ailleurs appelé "les salariés à se mobiliser" en rejoignant notamment les cortèges de retraités prévus jeudi.

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Après avoir suscité beaucoup d'espoir auprès des syndicats, en leur donnant l'occasion, pour la première fois en plus de deux ans, de renégocier la décriée réforme des retraites qui a porté l'âge de départ de 62 à 64 ans en 2023, François Bayrou a déçu l'opposition de gauche comme les syndicats.

Ses déclarations dimanche fermant la porte au retour des 62 ans, réitérées mardi et mercredi devant le Parlement ont fini de provoquer l'ire des centrales syndicales qui lui opposent une fin de non recevoir. Devant le Sénat, François Bayrou a assuré ne s'être "jamais (...) immiscé" dans le débat des partenaires sociaux. "J'ai simplement rappelé qu'il fallait se fixer comme objectif le retour à l'équilibre (du système de retraites) en 2030" et jugé "qu'à mes yeux, on ne pouvait pas revenir à 62, supprimer la réforme des retraites et retrouver l'équilibre financier", a-t-il plaidé.

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Jeudi, seules trois organisations syndicales (CFDT, CFTC, CFE-CGC) et deux organisations patronales (Medef et CPME) se retrouveront ainsi à la table des discussions à partir de 14H00 pour parler d'"usure professionnelle et pénibilité". Mais "avec les (derniers) rebondissements, j'ai bien peur qu'il y ait du changement", a déclaré à l'AFP Pascale Coton, négociatrice pour la CFTC.