Ségolène Royal, invitée dimanche matin du Grand Rendez-vous Europe 1-iTELE-Les Echos, a une nouvelle fois éludé la question sur son éventuel soutien à Emmanuel Macron. La ministre de l'Environnement a malgré tout accepté d'analyser le succès de l'ancien ministre de l'Économie dans les sondages. "Il y a une attente de l’opinion à être en dehors des systèmes. Il y a un besoin de respiration et d’invention du futur. Le fait d’être en dehors des structures, de casser les codes, suscite peut être davantage d’écoute. On a besoin d’une forme de liberté", a assuré Ségolène Royal.
Le parallèle avec sa candidature à la présidentielle. La ministre de l'Environnement a également dressé le parallèle entre la campagne d'Emmanuel Macron et son expérience en 2007, quand elle était la candidate de la gauche à la présidentielle.
"C’est ce que j’avais fait en 2007. Les gens sentaient que le parti socialiste n’était pas derrière moi, et du coup l’opinion m’aidait. Ça plaisait aux gens parce qu’il faut une forme de liberté", a soutenu Ségolène Royal. "Il faut que les structures partisanes se réforment, et qu’en même temps il y ait une forme de liberté. Mais ces itinéraires ne peuvent pas être des itinéraires solitaires", a-t-elle toutefois tempéré.
Le flou sur son soutien au candidat vainqueur de la primaire de la gauche. Ségolène Royal a entretenu le flou ces dernières semaines, n’excluant pas de soutenir l’ancien ministre de l’Économie. A la question de savoir si elle pourrait soutenir un candidat en dehors de primaire de la gauche, elle s'est montrée toute aussi évasive. "Il faudra le rassemblement après la primaire. Il faudra voir quel est le critère de ce rassemblement", a déclaré Ségolène Royal.