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La candidate Les Républicains à la mairie de Paris, parfois accusée d’avoir des propositions très proches de sa rivale LREM, a rappelé que l’ancienne ministre de la Santé ne doit sa candidature qu’à l’empêchement de Benjamin Griveaux. "Moi, j’ai voulu être maire, j’ai voulu être candidate à la maire de Paris", a taclé Rachida Dati.
INTERVIEW

Le télescopage des articles avaient fait jaser. Dimanche, Rachida Dati et Agnès Buzyn étaient en une du Parisien dimanche pour la première, du JDD pour la seconde. "Je veux que Paris soit sûre et propre", proclamait la candidate LR. "Mes deux priorités à Paris : la sécurité et la propreté", assurait sa rivale LREM. Il n’en fallait pas plus pour que le rapprochement entre les deux candidates à la mairie de Paris soit fait, par leurs adversaires en priorité. "Il y a quand même une petite différence. Moi, j’ai voulu être maire, j’ai voulu être candidate à la maire de Paris", a répondu Rachida Dati mercredi sur Europe 1, rappelant en creux qu’Agnès Buzyn n’est dans la course que parce que Benjamin Griveaux a jeté l’éponge.

"D’ailleurs, je vois que souvent, il y a tellement de mobilisation autour d’elle, que tout le monde fait campagne sauf elle. C’et la grande différence que nous avons", a insisté Rachida Dati. "Mme Buzyn ne souhaitait pas être candidate à la mairie de Paris, puisqu’elle ne souhaitait même pas être candidate à la mairie du 15ème arrondissement. Ce n’est pas un jugement de valeur. Un programme construit, c’est mieux qu’un programme appris."

Rachida Dati a aussi mis en avant son énergie et son expérience. "Ça fait presque 12 ans que je suis maire. J’ai mené des actions, j’ai expérimenté des dispositifs qui ont marché, que je souhaite d’ailleurs généraliser à Paris, que ce soit en termes de sécurité ou en termes de propreté", a-t-elle argué.