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Jacques Serais / Crédit photo : XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP , modifié à
Gabriel Attal va redevenir ce jeudi un "simple" député à l'Assemblée nationale à l'occasion de l'ouverture parlementaire. Le Premier ministre démissionnaire, dont la rémunération va être divisée par deux, va néanmoins conserver certains avantages liés à la fonction qu'il occupait jusqu'alors.

Pour Gabriel Attal, il ne faudra pas se tromper de direction en arrivant à l'Assemblée nationale ce jeudi. Le Premier ministre démissionnaire, élu député lors des législatives, ne retrouvera pas le banc des ministres à l'occasion de l'ouverture de la session parlementaire. 

Comme à chaque début de législature, les députés sont tenus de respecter l'ordre alphabétique. Chaque place est déterminée par les noms de famille des parlementaires et Gabriel Attal va donc s'installer entre deux députés écologistes : Clémentine Autain et Christine Arrighi. Non loin de lui, séparé seulement de deux sièges, se trouvera l'élu insoumis, triple fiché S, Raphaël Arnault

Quelques avantages conservés

Un retour pour le moins radical au sein de l'hémicycle pour Gabriel Attal qui doit également faire une croix sur sa rémunération de chef du gouvernement. Adieu les 15.900 euros brut mensuels, le Premier ministre démissionnaire touchera désormais environ 7.600 euros brut, soit deux fois moins. Il gardera toutefois quelques avantages liés à la fonction : voiture, chauffeur ou encore protection policière. 

Aucun changement en revanche pour les ministres qui ne sont pas députés. Leur rémunération reste la même tant qu'un nouveau gouvernement n'est pas nommé. Ainsi, ceux qui ont perdu ou qui ont retiré leur candidature aux législatives, comme Sabrina Agresti-Roubache, en ressortent gagnants. D'un point de vue strictement pécuniaire, le salaire d'un ministre est fixé à 10.600 euros brut mensuels. 

Le déroulement de l'élection de la présidence de l'Assemblée

Concrètement ce jeudi après-midi, la première séance sera, comme toujours, présidée par le doyen de l'Assemblée, ici le député RN José Gonzalez, 81 ans. Comme en 2022, il prendra la parole pour déclarer la mandature ouverte. Ensuite, les 577 députés choisiront, à bulletin secret, le ou la présidente de l'hémicycle. Pour les deux premiers tours, il faut une majorité absolue. S'il n'y en a pas, ce qui devrait être le cas ce jeudi, un troisième tour sera organisé à la majorité relative. Le candidat alors en tête l'emportera.